Le projet Tar Point a été conçu au cours de l’année 2008. Il touche des terrains situés au sud-est du projet Haldimand sur lesquels Pétrolia détient un intérêt de 50 %. En 2010, en même temps que c’était le cas pour le projet Haldimand, un partenariat était conclu avec Québénergie, qui détient maintenant la balance des intérêts du projet.
Foré en 2009 et situé à 15 kilomètres au sud-est de ceux de Haldimand, le puits Tar Point 1 a atteint la profondeur de 2 434 mètres. Il a entièrement traversé la Formation de York River, ainsi qu’une partie de la Formation d’Indian Cove. Le puits a rencontré peu d'indices dans la Formation de York River, mais lors d’un essai de production effectué en février 2010 sur une zone fracturée naturellement de la Formation d’Indian Cove, du pétrole léger a été récupéré.
Premier projet de Pétrolia, Gaspésia est détenue à 100 % par la Société. La région est caractérisée par des couches géologiques des périodes du Dévonien, du Silurien et de l’Ordovicien.
Les projets contigus de Gaspésia, d’Edgar et de Marcel-Tremblay recouvrent une zone étendue du centre-ouest de la Gaspésie, entre les villes d’Amqui et de Murdochville. Des argiles noires riches en matière organique y ont été observées. Ce type de roche peut être un élément essentiel à la génération des hydrocarbures.
Deux levés géochimiques ont été réalisés, l’un en 2008 et l’autre en 2011. Un levé sismique régional effectué en 2008 a permis d’identifier une cible potentielle. Des analyses de matière organique ont été effectuées sur des échantillons de terrain provenant de toutes les propriétés. Elles avaient pour objectif de parfaire les connaissances de Pétrolia sur la maturité des roches de la Gaspésie et leur potentiel de roches mères.
Les études de maturité thermique indiquent que Gaspésia est plus propice à la découverte de gaz. L’émergence de projets potentiellement utilisateurs de gaz dans la région pourrait inciter la Société à relancer l’intérêt pour la propriété de Gaspésia et son potentiel gazier.
Le contexte géologique laisse entrevoir que les roches de ces projets pourraient constituer d’excellents réservoirs potentiels.
Le nord du Nouveau-Brunswick présente un potentiel principalement gazier selon des études géochimiques et sismiques réalisées en 2008 et 2009 sur la propriété Dalhousie. Ces résultats ont été suffisamment intéressants pour que Pétrolia désire y conserver 100 % de ses intérêts. En effet, les divers levés ont montré la présence de plusieurs structures anticlinales de grande dimension pouvant constituer des pièges potentiels. De plus, une carotte provenant d'un forage minier effectué à proximité a démontré qu’il y a des réservoirs potentiels poreux et fracturés naturellement. L’étude sismique a également révélé la présence d’une interface gaz/liquide à une profondeur de 1 400 m dans l’une des structures.
Les contextes politique et économique ont rendu le marché du gaz naturel moins attrayant. C’est pourquoi Pétrolia a laissé ce projet en suspens. La Société demeure toujours à la recherche de partenaires visant à faciliter la reprise des activités d’exploration, notamment l’implantation d’un forage.
Le projet Matapédia est localisé au sud de la région du Lac-Matapédia. Il est attenant au projet Gaspésia. Ce projet est détenu à 50% par Pétrolia et à 50% par la société française Maurel & Prom.
Dans le secteur de Matapédia, des indices d’hydrocarbures ont été découverts (suintements au nord du secteur, micro-suintements, présence d’hydrocarbures liquides en sous-surface). Ce secteur serait propice à la conservation d’huile, de condensats et de gaz sec.
Depuis 2001, plusieurs travaux ont été réalisés tels que : des levés sismiques (2001 et 2009), des levés géochimiques (2007, 2008 et 2009) et un levé aéromagnétique (2011). Quelques roches du secteur de Matapédia sont des réservoirs potentiels dont la Formation de Val-Brillant qui est constituée de grès ayant des intervalles partiellement poreux. Des indices d’hydrocarbures ont été signalés dans cette formation. Un flat spot, vu sur un profil sismique, a aussi été observé dans le doublet Val-Brillant/Sayabec. Les dolomies hydrothermales de la Formation de Sayabec constituent un autre réservoir potentiel.
Le projet Corte-Réal est localisé à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de la découverte de Haldimand. Il couvre une superficie de 500 km2 dans la partie est de la péninsule gaspésienne et fait partie des Appalaches. La propriété se situe à l’intérieur d’un couloir qui borde la marge nord de la ceinture siluro-dévonienne de Gaspé.
Le projet Corte-Réal a été conçu au cours de l’année 2008. Détenu à 100 % par Pétrolia, il présente des affinités avec le projet Bourque. En effet, il pourrait appartenir au même contexte géologique, ce qui en ferait ainsi un potentiel d’exploration important.
Pétrolia a acquis en 2008 et traité un profil sismique de 26 km de longueur. Un modèle d’exploration a pu être élaboré grâce à l’intégration des données sismiques anciennes et récentes aux données gravimétriques, magnétiques et géologiques. De plus, un levé géochimique a été réalisé et des analyses de matière organique ont été effectuées. Celles-ci avaient pour objectif de parfaire les connaissances de Pétrolia sur la maturité des roches de la Gaspésie et leur potentiel de génération d’hydrocarbures et de roches réservoirs. Pétrolia est à la recherche d’un partenaire, puisque la poursuite de l’exploration nécessitera des investissements importants.
Le projet Gastonguay est situé à proximité de Murdochville et la région n’a connu que très peu de travaux d’exploration géologique; seulement six puits ont été forés dans les environs depuis 1945. Tous forés avant 1980, deux puits ont montré des indices de gaz. Des forages miniers près de Murdochville ont aussi démontré des indices de pétrole et de gaz.
La géologie de la partie nord de Gastonguay est similaire à celle de Bourque et le potentiel pétrolier pourrait y être comparable. De plus, l’un des plus grands anticlinaux de la péninsule gaspésienne se trouve sur ce projet. Cette structure pourrait donc représenter une cible potentielle. Des travaux d’exploration plus poussés que ceux qui ont été réalisés jusqu’à maintenant devront être réalisés pour déterminer plus précisément où se trouvent les réservoirs potentiels.
Le projet Ristigouche se situe dans le sud de la Gaspésie, au nord du projet Dalhousie. Ce projet est détenu à 50 % par Pétrolia et à 50 % par la société française Maurel & Prom.
Selon les recherches effectuées, une partie du secteur de Ristigouche serait propice à la conservation d’huile et de condensats, tandis que l’autre serait propice à la conservation du gaz. Plusieurs roches de cette zone ont été ciblées comme des réservoirs potentiels, telles que les formations de White Head et de La Vieille. La Formation de White Head comprend des calcaires fracturés qui, en cassures fraîches, émettent de fortes odeurs suggérant une migration d’hydrocarbures. La Formation de La Vieille est, quant à elle, formée de dolomies hydrothermales. Au Nouveau-Brunswick, dans des dolomies similaires, la présence de migrabitume indique qu’il y a eu migration d’hydrocarbures.
Des levés sismiques ont été effectués en 2003 dans le secteur de Ristigouche. En 2011, un levé aéromagnétique a été réalisé ainsi qu’une étude environnementale en vue de futurs travaux de forage. Une structure observée sur un profil sismique a été interprétée comme une barrière récifale appartenant à la Formation de West Point. Certaines roches du complexe récifal de West Point auraient une porosité intéressante, constituant ainsi une cible potentielle.