Haldimand
Dès le début de ses activités, Pétrolia s’est intéressée au potentiel de la Formation de York River, dans la région de Gaspé, où l’on a trouvé de nombreux indices et dont la profondeur d’enfouissement n’est pas très grande. La découverte du gisement Haldimand ainsi que le projet Tar Point ont confirmé le potentiel de cette formation.
Depuis la découverte de Haldimand, Pétrolia estime que le développement du projet et du potentiel de la Formation de York River nécessite un leadership fort et déterminé. Les efforts déployés en ce sens se sont concrétisés au cours de l’année 2010, tout en ayant l’assurance de conserver le contrôle sur ses permis et sur la ressource.
L’accord avec Québénergie, qui possède une culture organisationnelle compatible avec celle de Pétrolia, et partage avec Pétrolia un idéal de développement qui respectera les aspects sociaux et environnementaux de la région. Le partenariat procurera à Pétrolia les ressources requises à l’avancement du projet et lui donnera le rôle d’opérateur lors de l’exploration, et ce, tout en lui permettant de continuer ses activités.
Les travaux réalisés jusqu’à présent ont permis d’établir que les grès de la Formation du York River constituent la cible privilégiée du projet Haldimand. La Formation du York River s’apparente au gisement non conventionnel de Bakken au Dakota du Nord et au Montana. Ce type de gisement requiert cependant plus de temps et une technique différente pour extraire le pétrole.
Un rapport de la firme Sproule Associates Limited, spécialisée dans l’évaluation des ressources en place et récupérables, confirme l’évaluation effectuée par Pétrolia. Sur la base des informations disponibles au 31 décembre 2009, Sproule confirme la meilleure estimation produite par Pétrolia, qui fixe le niveau de la ressource initialement en place à 69,7 millions de barils et la portion récupérable de celle-ci, avec les technologies existantes ou en développement, à 7,7 millions de barils de pétrole. Notons également que Sproule souligne que, selon les données sismiques, la structure Haldimand se prolonge au-delà du territoire de 9 km2 sur lequel l’estimation a été effectuée, de telle sorte que les ressources récupérables pourraient se révéler supérieures (réf. : communiqué du 6 juillet 2010).
Depuis le 30 juin 2010, dans le cadre d’un essai de production à débit contrôlé, le puits Haldimand no 1 produit de façon naturelle (sans l’assistance d’une pompe) environ 10 barils de pétrole par jour. La production est acheminée par camion à la raffinerie d’Ultramar à Saint-Romuald. Pour sa part, le puits Haldimand no 2 a été suspendu, le temps de déterminer la nature des travaux de stimulation qui devront y être effectués.
- La découverte de Haldimand a été faite par Pétrolia en 2006;
- 7.7 millions de barils récupérables contingentés (9 km2) ;
- Pétrolia détient un intérêt de 32%, Québénergie 32% et Junex 36% (en pénalité) dans le projet d’Haldimand (9 km²).
Travaux projetés
Pétrolia et son partenaire Québénergie évaluent actuellement les options les plus adéquates pour exploiter le gisement. L’utilisation du forage horizontal et des travaux de stimulation hydraulique figurent au nombre des options à l’étude. De même, les résultats des travaux de géophysique réalisés à la fin de l’été 2010 (levé magnétotellurique) se sont avérés suffisamment concluants pour que la technique soit employée pour localiser les zones les plus propices à la réalisation d’un troisième forage sur la structure.
Travaux réalisés
- Acquisition en 2005 de sept levés sismiques d’une longueur totale de 34 km;
- Forage de Pétrolia-Haldimand No 1 en 2005;
- Campagne sismique 3D d’une superficie de 13 km² en 2008;
- Levé géochimique de sol en 2008;
- Levé gravimétrique en 2009 pour raffiner les modèles existants;
- Forage de Pétrolia-Haldimand No 2 en 2009;
- Parachèvement complémentaire et essai de production du puits Pétrolia- Haldimand No 1 (février 2010);
Parachèvement et essai de production du puits Haldimand No 2 en mars 2010.
Description de la propriété
Le forage de Pétrolia-Haldimand no 2 a atteint la profondeur de 1 200 m. Celui-ci a permis d’établir que le gisement de Haldimand se prolonge sur une distance d’au moins un kilomètre au nord-ouest du puits de découverte. Le toit de la zone prospective a été atteint à 630 m de profondeur, soit 225 m plus haut que dans le premier puits. Le forage a également démontré que l’intervalle à dominance de grès saturé en pétrole est à cet endroit beaucoup plus épais que dans le premier forage. Quant aux données d’imagerie, elles ont prouvé, de façon non équivoque, la présence de nombreuses fractures ouvertes concentrées sur deux intervalles d’environ 50 m d’épaisseur chacun. Qui plus est, à la lumière des informations obtenues dans le puits de Haldimand no 2 et en tenant compte de la présence de fractures ouvertes, on constate que le potentiel de production de Pétrolia-Haldimand no 1 a été sous-estimé.
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