Le projet Haldimand se situe à environ 5 km de la ville de Gaspé. Tous nos pads de forages sont faits dans la forêt, à l’arrière, dans les terres. C’est un réservoir qui occupe, avec la recherche que nous avons faite, environ 9 km2 de surface. Et les premiers puits de pétrole remontent à plus d’une centaine d’années; il est même possible d’affirmer que le premier puits au Canada a été foré à Gaspé, ville qui serait donc à l’origine du pétrole au pays.
En faisant une découverte à Haldimand, nous prouvons que le système pétrolier de la Gaspésie fonctionne. Pendant nos années de recherches, une firme externe a établi que la ressource qu’il serait possible d’y extraire se situerait autour de 7,7 millions de barils.
Ce n’est donc pas une énorme découverte, mais voilà tout de même une grande avancée. D’autant que nous croyons que le projet Anticosti ou le projet Bourque produiront beaucoup plus de pétrole que le projet Haldimand.
Le forage Haldimand 4 permet d’utiliser tout notre bagage de connaissances, les années d’expérience cumulées, les travaux d’avancement et les recherches, et de les concentrer au profit de ce forage. Nous avons choisi le forage horizontal, qui nous permet d’optimiser la production pétrolière de façon à rencontrer le plus de fractures naturelles de la roche possible. Il s’agit d’un forage conventionnel, sans fracturation.
Nous avons de bonnes raisons de croire que nous sommes en mesure de mettre ces champs pétroliers en production et d’assister à la première production commerciale au Québec.
Le projet Haldimand est le seul projet de Pétrolia qui soit d’une telle proximité avec la population. Il est donc normal que la population s’interroge ou s’inquiète quant à l’installation d’une industrie près des habitations.
Or une réglementation nous permet de nous situer aussi près qu’à 100 m d’une maison, ce qui laisse sous-entendre que le risque associé est vraiment minime. En ce qui concerne Haldimand 4 en particulier, ses travaux se situent à 350 m des habitations, ce qui est en dehors du périmètre urbanisé actuel et projeté de la ville.
Le projet, malgré sa proximité, se situe en pleine forêt. Il ne se trouve pas au centre-ville. À travers le monde entier, il se fait pourtant des puits en plein centre-ville. S’ils sont possibles, c’est que le risque calculé est vraiment très petit. C’est ainsi qu’on retrouve en plein cœur de Los Angeles un quartier où on peut retrouver jusqu’à 40 puits… Ce ne sera pas le cas de Haldimand.
Il est certain que le Québec n’a pas l’habitude d’entendre parler de production pétrolière. Nous ne vivons pas près de cette industrie au quotidien et sommes davantage des habitués des entreprises de services. On trouve pourtant chez Ultramar des réservoirs énormes qui contiennent du pétrole destiné à desservir des stations-service. De même, nous faisons le plein d’essence de notre automobile, mais oublions qu’un réservoir souterrain est rempli d’essence. Et quant à Gaz Métro, des tuyaux de gaz sont installés sous des trottoirs... Nous sommes habitués de côtoyer la partie services, mais il faudra aussi côtoyer un jour la partie production pétrolière.
Nous avons bien sûr déjà envisagé la fracturation, une technique employée pour augmenter la production. Nous nous sommes toutefois dit qu’il devait y avoir d’autres solutions. Après deux ans de recherches, nous en sommes venus à la conclusion qu’en faisant un forage horizontal et en l’orientant de façon à maximiser la rencontre avec le pétrole, nous pourrions produire encore plus.
Nous avons bien sûr déjà envisagé la fracturation, une technique employée pour augmenter la production. Nous nous sommes toutefois dit qu’il devait y avoir d’autres solutions. Après deux ans de recherches, nous en sommes venus à la conclusion qu’en faisant un forage horizontal et en l’orientant de façon à maximiser la rencontre avec le pétrole, nous pourrions produire encore plus.
Nous optons donc pour un forage horizontal qui maximisera la rencontre avec les fractures naturelles de la roche de manière à extraire le pétrole qui s’y situe. Nous diminuerons ainsi notre empreinte environnementale puisqu’avec un seul forage, nous sommes en mesure d’aller chercher toute la nappe. Pour aller chercher la même quantité de pétrole au moyen de forages verticaux, il en faudrait des dizaines. L’empreinte environnementale n’est manifestement pas la même.
La technique du forage horizontal existant depuis au moins 30 ans, il faut cesser de croire qu’elle est associée à la fracturation. La fracturation à travers le monde se fait dans des forages tant verticaux qu’horizontaux. À Haldimand 4, il n’est pas question de fracturation. Le recours à un forage horizontal vise à la fois à augmenter notre productivité et à diminuer notre empreinte environnementale.
La protection de la nappe phréatique est un incontournable puisqu’il s’agit d’une ressource essentielle à la vie. Par ailleurs, des puits pétroliers existaient il y a cent ans et il s’en fait encore aujourd’hui. Or personne n’entend parler de contamination de la nappe phréatique par des forages dits conventionnels.
Chez Pétrolia, c’est ce que nous faisons présentement dans la région de Gaspé; nous faisons des forages conventionnels. Lorsque nous préparons un programme de forage, des ingénieurs y travaillent. Le Ministère vérifie pendant le forage si ce programme est respecté.
On parle aussi parfois des déblais et boues de forage, et on semble penser que nous les laisserons dans la nature... Ici encore, le gouvernement est là pour nous surveiller et pour procéder à des vérifications de façon régulière, pour nous dire où nous devrons envoyer nos déblais de forage. La boue de forage est quant à elle recyclée. Le Ministère est là pour faire le suivi à chacune des étapes.
Nous n’avons pas véritablement de culture pétrolière au Québec. Il est donc normal que les gens se questionnent au sujet de cette nouvelle industrie. Pourtant, sans même que le gouvernement ne nous le demande, il était essentiel pour nous de réaliser une étude de la nappe phréatique. Nous nous sommes questionnés sur son état avant notre implantation ou notre production dans la région, sur notre incidence sur la nappe phréatique, voire même sur d’éventuels dangers pour la nappe phréatique.
Il était donc important que l’INRS vienne constater l’état actuel de la nappe phréatique, avant que ne débute le forage Haldimand 4. Pendant les forages, ses chercheurs nous suivront pour être en mesure de dire scientifiquement, chiffres à l’appui, si oui ou non il existe un danger pour la nappe phréatique. Tous ces éléments seront publics et l’INRS les publiera. Rien ne sera caché. Et si l’INRS tirait la conclusion que le milieu est trop sensible pour supporter d’éventuels forages, Pétrolia s’en retirerait pour privilégier un autre endroit ayant reçu l’aval de l’INRS.
Nous n’avons pas de culture pétrolière au Québec, alors c’est normal qu’en arrivant avec cette nouvelle industrie-là, les gens se questionnent. Pour nous, sans que le gouvernement nous le demande, c’était essentiel de réaliser une étude de la nappe phréatique,. Comment est-elle présentement avant de nous implanter dans la région et que nous produisions? Est-ce qu’en faisant des forages, nous aurons de l’incidence sur la nappe phréatique? Est-ce qu’il a vraiment des dangers pour la nappe phréatique?
C’était donc important que l’INRS vienne constater l’état actuel de la nappe phréatique, avant que débute le forage Haldimand 4. Ils vont arriver avec l’état de la situation. Pendant les forages, ils vont nous suivre pour être en mesure de dire scientifiquement, avec des chiffres, si oui ou non il a un danger pour la nappe phréatique. Tous ces éléments-là seront publics et l’INRS va publier ses résultats. Rien ne sera caché et ensuite, si l’INRS arrive avec une conclusion en disant : « voilà, ce milieu-là est trop sensible pour faire des forages », Pétrolia va se retirer de cet endroit-là pour aller à un autre endroit que l’INRS nous aurait dit : « vous pouvez aller forer là sans problématique ».
Voilà ce que nous pensons de nature à rassurer la population, à savoir que des scientifiques externes émettront des opinions. Nous suivrons les recommandations que des spécialistes dans leurs domaines respectifs nous feront.
L’industrie pétrolière est très réglementée. Avant même de pouvoir commencer un forage, nous devons établir un programme de forage très détaillé issu d’ingénieurs et de firmes. Celui-ci est ensuite revalidé par des firmes externes à chacune des étapes, que ce soit au niveau des coffrages, de leur profondeur, de la quantité de ciment utilisé ou de la quantité de boues. Lors du suivi, nous envoyons le tout au Ministère qui, avant même de nous délivrer un permis, doit tout faire valider par ses propres ingénieurs.
Lorsque nous forons, par ailleurs, nous devons envoyer des rapports journaliers au Ministère. Il observe et effectue un suivi au fur et à mesure que le forage progresse. Et ce suivi, nous sommes très heureux de l’avoir; il est nécessaire pour sécuriser les gens, la société et l’environnement. À notre époque, nous croyons même qu’il faut voir le tout comme un travail d’équipe. Il ne s’agit pas d’une confrontation entre l’industrie et l’environnement. Aujourd’hui, nous n’avons plus le droit de détruire l’environnement. Nous voyons plutôt la situation comme une belle affiliation.
Chez Pétrolia, nous nous imposons des standards encore plus élevés que l’industrie ne l’impose. Nous travaillons avec des universités et des groupes de recherche pour pousser la science. L’INRS, l’Institut national de la recherche scientifique, étudie les réservoirs souterrains. Il s’affiliera même probablement avec d’autres recherches en géothermie. Voilà de grandes avancées technologiques. Et qu’une entreprise veuille participer à ce genre de recherche permettra au Québec de devenir un centre reconnu mondialement. On pourra dire de nous que nous avons fait l’effort de protéger l’environnement et qu’on peut faire les choses autrement qu’ailleurs dans le monde en vue d’améliorer le système. Il est important pour nous de consacrer des ressources et de l’argent à ces recherches.