Ces étapes sont des faits marquants, les travaux les plus importants ou ceux qui ont suscité le plus d’attention. Cette énumération dissimule est le fruit plusieurs recherches, travaux et réflexions, dont des analyses en laboratoire, efforts d’interprétation, discussions autour de nombreuses hypothèses entourant la nature du gisement, etc.
Pour continuer ses travaux d’exploration, Pétrolia a dû trouver un partenaire. Celui-ci devait non seulement posséder des ressources financières, mais également partager la même vision que Pétrolia; l’environnement et la relation avec le milieu sont des aspects fondamentaux pour Pétrolia. Le partenariat avec Québénergie constitue donc une étape charnière pour la mise en valeur du potentiel pétrolier de la Gaspésie.
Après les forages Haldimand 1 et 2, les partenaires ont eu besoin de procéder à d’autres travaux d’exploration et à des analyses en laboratoire pour bien comprendre le réservoir. Les progrès obtenus ont permis de définir le projet Haldimand 4.
Une région à la riche histoire pétrolière
L’exploration pétrolière en Gaspésie a vu le jour en 1836, lorsque des citoyens ont découvert des traces de pétrole à la surface de la terre (suintements). Encore aujourd’hui, il est possible d’observer ce phénomène à plusieurs endroits de la région, sur les falaises ou à même le sol.
Dès 1860, des puits ont régulièrement été forés par des citoyens en Gaspésie. Ils profitaient ainsi de la possibilité d’obtenir du pétrole pour leur consommation personnelle près de chez eux.
Au milieu du XIXe siècle, la Commission géologique du Canada avait cartographié les grands ensembles et principales structures géologiques de la Gaspésie. Des géologues de l’époque ont réalisé que les conditions de la Gaspésie étaient semblables à celles rencontrées dans des régions où une production pétrolière existait. Ce sont ces constats qui ont mené aux débuts de l’exploration pétrolière en Gaspésie. Cette dernière figure d’ailleurs parmi les premières régions du Canada ayant retenu l’attention des explorateurs.
À partir de 1884, plusieurs rapports scientifiques et gouvernementaux ont démontré la présence de pétrole en Gaspésie. Toutefois, sa géologie complexe et les technologies disponibles alors n’ont pas permis la production commerciale des découvertes. Aujourd’hui, grâce à des équipements modernes et au prix élevé du baril de pétrole sur les marchés, Pétrolia croit qu’il est possible et souhaitable que les Québécois exploitent leur propre pétrole pour remplacer une partie de celui importé de l’étranger.
Le gisement Haldimand, découvert en 2006, est situé sur la péninsule du même nom en périphérie de la ville de Gaspé. Les ressources initialement en place ont été estimées à près de 70 millions de barils par un expert indépendant, qui a établi la quantité de pétrole potentiellement récupérable à 7,7 millions de barils.