Q.
Mythe : L’électricité est la forme d’énergie la plus consommée au Québec.
Réalité : Les hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) figurent comme étant la principale source d’énergie, car ils comptent pour plus de 50 % de la demande énergétique québécoise. Réalité : La situation économique de plusieurs provinces canadiennes a beaucoup changé depuis le début de la production pétrolière. Par exemple, à la fin des années 1990, la situation économique de Terre-Neuve était comparable à celle de Gaspé aujourd’hui. En 2009, le gouvernement de la province de Terre-Neuve-et-Labrador évaluait à près de 5 000 le nombre d’emplois reliés à l’industrie pétrolière. En 2011, la proportion des employés qui étaient des résidents de cette province était de 93 % pour Hibernia, 92 % pour Terra Nova et 92 % pour White Rose. Au Québec, l’industrie en est à ses tout débuts et est donc en phase de démarrage. Certains services spécialisés ne sont ainsi pas encore disponibles dans notre province. Cependant, il est important pour Pétrolia de faire appel à des entreprises locales pour construire et préparer les sites de forage, transporter les marchandises et répondre à ses divers besoins pendant les travaux. Pétrolia s’efforce de maximiser les retombées régionales de ses projets en favorisant l’emploi de firmes et travailleurs issus des localités où elle exerce ses activités. Cette préoccupation se traduit par une clause contractuelle avec ses fournisseurs de l’extérieur, en vue de les inciter à faire affaires avec des entreprises locales pour répondre à leurs besoins pendant les travaux qu’ils exécutent au Québec. Le développement de l’industrie doit avoir au Québec le même effet économique qu’il a eu à Terre-Neuve-et-Labrador. Réalité : De nombreux forages ont démontré la présence de pétrole dans le sous-sol québécois. Dans le projet Haldimand, situé à Gaspé, la ressource pétrolière en place et jugée récupérable atteint près de 8 millions de barils. Les bassins sédimentaires du Québec, propices à l’exploration d’hydrocarbures, couvrent une superficie de plus de 200 000 km2. Ce territoire s’étend de la frontière avec l’Ontario à celle de Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’axe du fleuve Saint-Laurent. L’absence de production pétrolière au Québec s’explique par un niveau insuffisant d’activité d’exploration pétrolière. Réalité : L’état embryonnaire de l’industrie au Québec explique cette perception. Dans les faits, on recherche du pétrole au Québec depuis le XIXe siècle. La Gaspésie figure parmi les premiers endroits au Canada où il y a eu de l’exploration pétrolière. Au Québec, plus de 300 puits ont été forés dans l’objectif de découvrir du pétrole. Grâce aux travaux récents de Pétrolia, l’arrivée d’une industrie pétrolière au Québec émerge comme nouvelle perspective. Il est désormais possible de développer une industrie québécoise. Réalité : L’opposition systématique de ces deux secteurs d’activité n’est pas fondée. En réalité, dans les régions où on retrouve une exploitation des hydrocarbures, l’industrie touristique continue d’occuper une place importante de l’économie. L’industrie pétrolière est un moteur économique, puisqu’elle crée de l’emploi directement ou indirectement. Son impact sur l’industrie touristique est généralement positif. Terre-Neuve constitue encore une fois un bon exemple. La production de pétrole y a débuté à la fin des années 1990 sans qu’on n’y ait noté d’effet négatif sur le tourisme. Depuis 2003, le nombre de visiteurs provenant de l’extérieur de cette province a au contraire connu une croissance annuelle moyenne de 3 % (5 % pour les dépenses effectuées), pour atteindre 518 000 visiteurs en 2010. Un rapport de l’Université d’État du Dakota du Nord rapporte que l’industrie pétrolière est depuis quelques années la deuxième industrie en importance dans l’économie, suivie de l’industrie du tourisme. De plus, le tourisme n’a cessé d’y croître au-delà de celui des États environnants, soit de 37,6 % depuis 2001 comparativement à 31 % pour le reste des États-Unis. Le même phénomène se produit également en Alberta et en Ohio. Le Dakota du Nord connaît une croissance économique très importante en raison du développement de son secteur pétrolier. Réalité : Les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie indiquent que la demande mondiale d’énergie connaîtra une croissance de 40 % d’ici 2035 et que le pétrole demeurera la première source mondiale d’énergie. Bien que le poids relatif du pétrole dans le bilan énergétique global soit à la baisse, la demande à cet égard continue malgré tout de croître. Le remplacement du pétrole par des sources d’énergie renouvelables dont l’utilisation apparaît moins dommageable, dans les transports notamment, demeure un long processus. Et dans certaines applications, le pétrole n’a tout simplement pas de substitut à ce jour; plus de 6 000 produits d’usage courant sont par exemple fabriqués à partir du pétrole. Le pétrole est donc une ressource précieuse, qu’il faut bien entendu utiliser de manière responsable. La recherche d’une plus grande efficacité dans son utilisation demeure une priorité, même si le sous-sol québécois paraît en mesure de répondre en partie à nos besoins. À long terme, le but de Pétrolia est de favoriser la recherche et l’énergie renouvelable.
Réalité : Des milliers de produits d’usage courant sont fabriqués à l’aide de pétrole. Celui-ci entre dans la fabrication de caoutchoucs synthétiques (gants, souliers de tennis, balles, boyaux d’arrosage, etc.), de produits de soins personnels (savon, dentifrice, huile pour bébé, maquillage, etc.), de tissus (nylon, orlon, tapis, etc.) et de produits médicaux (aspirine, vaseline, alcool, antibiotiques, etc.).
Q.
Mythe : L’exploitation pétrolière est une activité dangereuse.
Certaines applications du pétrole demeurent sans substitut, même dans le domaine des transports. C’est le cas notamment du transport aérien. Réalité : Toutes les activités humaines comportent des risques et l’exploration pétrolière n’y échappe pas. Comme pour d’autres activités, les accidents sont généralement le fait d’une erreur, d’une négligence ou d’une défaillance technique. Le respect des règles de sécurité établies autant par l’industrie que par les gouvernements permet de réduire ce risque à un très faible niveau, qui se compare avantageusement à celui des autres secteurs industriels. Les puits pétroliers se comptent par millions, dont la majorité sont situés dans des secteurs habités. Il s’agit d’une industrie mature qui contrôle ses technologies et qui respecte des normes de sécurité parmi les plus élevées. Pétrolia s’assure d’utiliser les meilleures technologies disponibles et d’être à l’avant-garde des normes de l’industrie ainsi que de celles qui existent en matière de santé, de sécurité et d’environnement. Réalité : Les compagnies qui produisent du pétrole se comptent par milliers et sont de toutes les tailles. Les multinationales retiennent bien sûr davantage l’attention, principalement parce que leurs activités s’étendent jusqu’à la distribution et qu’elles sont donc en contact direct avec les consommateurs.
Q.
Combien d'emplois la production pétrolière va-t-elle créer ? S’agit-il d’emplois pour les Gaspésiens ?
Pétrolia est toujours en phase d’exploration, en vue de déterminer si ses estimations en matière de capacité de production sont correctes. La mise en production sera un long processus qui s’étendra sur plusieurs mois.
Il n’existe pas de fond prévu à cet effet, mais c’est une mesure qui est en discussion actuellement à l’Assemblée nationale. Pétrolia prend les devants et s’assure de couvrir cette nécessité. Elle est aussi détentrice de plusieurs types d’assurances qui augmentent avec le type de travaux effectués. Le montant des assurances lui permettra de réagir efficacement et rapidement en cas d’incident.
Q.
Comment sera effectué le transport du pétrole ?
Pour plus d’information Il existe trois possibilités pour le transport : par camion, par train ou par bateau. C’est le volume de production qui dictera le moyen utilisé pour amener le pétrole brut vers la raffinerie. Dans l’éventualité où la production de pétrole s’avérera économique, un plan de développement et d’aménagement sera élaboré en concertation avec le milieu. Ce plan fait partie des documents requis pour l’obtention d’un bail de production. Le prochain forage fournira de nombreuses réponses à cet égard.
Pétrolia vise une intégration harmonieuse, c’est-à-dire en concertation avec la vision de développement de la région. À travers le monde, plusieurs cas démontrent que l’activité pétrolière stimule l’économie locale (Alberta, Terre-Neuve, Dakota du Nord, Texas, etc.).
Q.
La compagnie sera-t-elle vendue une fois les permis de production obtenus ?
Pour plus d’information
Pétrolia est une compagnie québécoise et tient fermement à le demeurer. Elle compte employer le plus de Québécois possible dans chacune de ses opérations, tout en respectant les valeurs québécoises.
Q.
Les puits forés à Bourque No 1 et Bourque No 2 utilisent-ils la fracturation hydraulique ?
Non; les puits prévus par Pétrolia sont dits conventionnels verticaux. Ainsi, les récifs sont traversés par un tuyau jusqu’à des réservoirs qui ont le potentiel de produire naturellement de grandes quantités de pétrole.
Q.
Est-ce que les ressources pétrolières forment une poche sous terre qui s’effondrera après qu’il y ait eu production ?
Pour plus d’information
Non, car le pétrole et le gaz sont présents dans des pores contenus dans la roche mère. Ceux-ci sont comparables aux pores présents dans une éponge. De ce fait, il n’est pas possible qu’il y ait quelque problème de terrain lié à la production ou à l’exploration pétrolière ou gazière.
Q.
Comment seront disposés les résidus de forages?
Pour plus d’information
Conformément aux dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement, les résidus de forage contaminés doivent être transportés vers des sites habilités à les recevoir. Au terme des activités de forage, les résidus (boue et déblais) font d’abord l’objet d’une analyse en laboratoire. Puis, sur la base des résultats obtenus, ces résidus sont par la suite acheminés vers un centre de traitement et lieu d’enfouissement autorisés par le MDDEP.
Q.
Est-ce que les entreprises videront tout le pétrole présent sous terre ?
Non, puisqu’il est impossible de le faire. Un puits dit conventionnel pourrait produire au maximum 50 % de la ressource, tandis qu’un puits non conventionnel pourrait en produire 5 %. Dans le cas de Bourque, nous croyons que la porosité et la perméabilité des sols, s’il y a du pétrole pouvant être commercialisé, nous permettront de produire près de 40 % de la totalité du pétrole présent dans le réservoir.
Q.
Le saviez-vous?
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